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GILLES TEBOUL  /PAINT  > CV

For twenty years, Gilles Teboul continues the distancing of the painter’s gesture.
With his recent work, he goes as far as to abolish any gestural implication of the artist. He pours a colored resin directly on the paintings laid flat, balanced on blocks without his intervening in its trajectory. Gravity gradually carries out its work, while the artist, as in the photography, waits patiently for the given moment, when the opaque acrylic binder is definitively fixed, the moment of revelation.The work is almost entirely created at the moment of its conception. The artist is divested of his actions and set at a distance from his realizations.

In other words, the physical act of painting gives way to a procedure where color, in the purist acheiropoïetic tradition, distributes itself on the canvas. This Greek term means ‘not made by the hand of man, miraculously’.

At the same time, he has developed a photographic series in reference to painting. He questions the « institutional » discourse which has often announced the theoretical death of painting. By photographing his worn and dried painting material, the bottoms of pots, canvases, crusts, opercula, palettes, etc... accumulated and archived, he recycles them and in a resurectional gesture – gives them a new life.

Depuis 20 ans Gilles Teboul poursuit sa mise à distance du geste du peintre.
Dans son travail récent, il va jusqu’à abolir toute implication gestuelle de l’artiste. Il verse une résine colorée directement sur les tableaux posés à plat en équilibre sur des cales, sans intervenir dans son étalement. La gravité effectue progressivement son œuvre tandis que l’artiste, comme dans la pratique photographique, attend patiemment l’instant T, quand le liant acrylique opaque est définitivement fixé, celui de la révélation. L’œuvre est dès lors presque donnée tout entière dans l’instant même de sa conception.
L’artiste est en effet dépossédé de ses actions et mis à distance de ses réalisations

Autrement dit, l’acte physique de la peinture cède la place à un procédé où la couleur dans la plus pure tradition acheiropoïète se couche d’elle- même sur la toile. Ce terme grec, qui veut dire non fait de main d’homme, miraculeusement.

Parallèlement il développe une série photographique en référence à la peinture. Il y interroge le discours « institutionnel » qui a annoncé maintes fois la mort théorique de la peinture. En photographiant son matériel de peinture usé et mort : fonds de pots, toiles, croûtes, opercules, palettes etc., accumulés et archivés, il les recycle et dans un geste résurrectionnel leur donne une nouvelle vie.

            

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